L’artiste autodidacte Richard Lamain est né et a grandi à Stadskanaal, aujourd’hui avec sa femme et ses deux enfants.

Richard Lamain a suivi une formation de chef de restaurant, mais après plusieurs années dans l’industrie hôtelière et toutes sortes d’errances, il a finalement atterri au gymnase Willem Lodewijk à Groningen, où il travaille depuis une quinzaine d’années maintenant.

Son travail parfois purement sur le ressenti, mais aussi souvent calculé, est un travail minimaliste. Les lignes et les surfaces épurées, avec tout au plus quelques couleurs, s’accordent parfaitement les unes aux autres.

L’inspiration de Richard Lamain vient en grande partie de la géométrie, de l’architecture et de ce qu’on appelle « urbex », une abréviation pour l’exploration urbaine. Visiter et observer et souvent photographier d’anciennes usines, maisons et autres bâtiments abandonnés dans lesquels la vie s’est parfois arrêtée et où les intempéries, le béton, l’acier et les lignes épurées sont abondamment présents. Souvent, ils ont déjà été largement envahis par la nature, ce qui est beau à voir et surtout à vivre.